Grosses bestioles et compagnie au cœur d’un petit coin de nature de ce que les géographes appellent le premier plateau. Indémodable, inévitable entre autres mots qui se terminent par « able ».
L’occasion de croiser dans le coin (comme il y a quelques millions d’années) un brachiosaure. © DinoZoo
1993 : avec le blockbuster Jurassic Park, Steven Spielberg relance, chez les mômes, la mode des dinosaures en plastoc. Mais, sur la route du Haut-Doubs, dans un petit coin de nature de Charbonnières-les-Sapins, Isabelle et Guy Vauthier n’ont pas attendu Hollywood pour ouvrir leur DinoZoo. Même si l’idée leur est venue lors d’une virée aux États-Unis entre parcs à thèmes et muséum d’histoire naturelle. Donc, à leur initiative, dès 1992, une poignée de dinosaures posent leur grosses papattes dans l’herbe du premier plateau. Des sculptures de résine mais qui, grandeur nature, font leur petit effet. Et depuis les années 1990, le cheptel s’est considérablement agrandi : au long d’un parcours de 2,5 km, le DinoZoo compte aujourd’hui une bonne centaines de dinosaures (dont les emblématiques diplodocus et tyrannosaure) entre autres bestioles des premiers temps comme les inévitables mammouths ou ours des cavernes. Et le « zoo » est devenu mini parc d’attraction avec manèges (Dino Galopant, Megalodon River), accrobranche, cinéma 4D, snacks et resto… Et de nombreuses animations pour se vivre, le temps d’un instant, homme préhistorique ou archéologue. Bref, avec des kids, comptez la journée…
F.P.C.
On y va
– DinoZoo : 1, rue de la Préhistoire. 25620 Étalans. www.dino-zoo.com.
Désolé, mais impossible d’y aller autrement qu’en bagnole (pensez à covoiturer comme disent les pubs pour les grandes marques automobiles). Le parc est à une petite trentaine de kilomètres au sud-est de Besac par la N 57 (et le fléchage « parc préhistorique » est quasi immanquable).
